Toute personne n'ayant pas, de son vivant, manifesté son opposition à la loi est supposée être d'accord avec le prélèvement d'organes après la mort : c'est le principe de la solidarité présumée.
La loi prévoit en fait trois possibilités :
Vous approuvez la loi telle quelle : c'est la situation du consentement présumé. Toutefois, si un prélèvement d'organe est envisagé, des membres de la famille au premier degré et le conjoint(e) peuvent néanmoins s'opposer éventuellement au don d'organes. Il vous est donc conseillé de renseigner votre famille de votre opinion favorable vis-à-vis du don d'organes.
Vous désirez manifester votre volonté explicite de donner vos organes : il vous suffit de vous rendre à votre maison communale et de remplir un formulaire en spécifiant vouloir être donneur d'organe après votre décès. Votre famille ne pourra pas s'opposer à votre volonté.
Vous vous opposez au don d'organes : il vous suffit également de vous rendre à votre maison communale pour remplir le formulaire dans lequel vous spécifiez que vous vous opposez à tout prélèvement après votre décès. Dans ce cas, votre famille ne pourra pas donner son accord à un prélèvement.
En pratique, toute personne, quel que soit son âge, en état de mort cérébrale, peut donner ses organes. Il s'agit d'un acte gratuit et l'attribution de ceux-ci est basée uniquement sur des critères médicaux.
Le plus grand respect est accordé à la dépouille et un service funèbre peut avoir lieu normalement, sans aucun problème.
Chaque année des patients meurent, faute d'avoir reçu un organe adéquat. Transformer sa mort en vie pour les autres, tel est l'extraordinaire enjeu du don d'organes.
Plus d'informations sur www.beldonor.be.
Comment réagir en fonction du lieu de décès? Qui prévenir? Quel type de funérailles? Que faut-il savoir concernant le don d'organes ?